Au dernier recensement, la population guadeloupéenne comptait 406 200 habitants. Avec 60% de guadeloupéens de moins de 30 ans et 12% seulement de plus de 60 ans, il s’agit d’une population jeune. Sa plus grande particularité reste sa diversité ethnique due à un apport successif de la population : Amérindiens, Européens, Africains, Indiens, Libanais et Syriens. Ce métissage visible partout est l’une des plus grandes richesses de l’île. Ainsi, des noms ont été créés pour identifier ce brassage : mulâtres, chabins, câpres…
Les Amérindiens
Partis des côtes du Vénézuéla, les premiers Améridiens, les Précé-ramiques sont arrivés en Guadeloupe vers 4 000 avant J.C.
Population nomade, on les retrouve vers 700 avant J.C à Saint-Martin.
Les Huécoïdes puis les Saladoïdes plus communément connus sous le nom des Arawaks s’installent en Guadeloupe vers 500 avant J.C pour les premiers et au début de l’ère chrétienne pour les seconds.
Il s’agit d’un peuplement sédentaire d’agriculteurs et de potiers chassés vers 800 après J.C par les Caraïbes, guerriers redoutables qui seront décimés par les Européens au début de la colonisation vers 1635.
Les Noirs
Soit 4/5 de la population sont tous descendants d’esclaves originaires de la côte occidentale de l’Afrique ou des quelques Ibos et Congos venus sous contrat après l’abolition de l’esclavage pour pallier le manque de main-d’oeuvre.
Les Blancs
Les Blancs qui aujourd’hui représentent environ 5% de la population, sont issus pour la plupart des Blancs créoles, descendants des premiers colons propriétaires terriens originaires principalement de l’Ouest de la France, arrivés en Guadeloupe dès 1635.
Les Indiens
Installés pour la plupart vers Saint-François et Capesterre Belle-Eau ils arrivent du Sud de l’Inde à partir de 1854 comme travailleurs sous contrat afin de remplacer la pénurie de main-d’oeuvre servile.
Les dernières migrations
D’autres apports culturels sont à souligner comme les Italiens arrivés en très petit nombre dès le 19 ème siècle. Les Syro-libanais : l’émigration débute officiellement en 1876 poussée par la nature sanguinaire de l’Empire ottoman envers les chrétiens.
Véritablement entamés dans les années 20, ils deviennent peu à peu français.
Nous en sommes à la 5 ème génération.
Colporteurs au départ, ils possèdent aujourd’hui la plupart des commerces situés principalemen rue Frébault à Pointe-à-Pitre. Enfin, depuis les années 1980, des Dominicains et des Haitiens ont immigré en masse en Guadeloupe dans l’espoir d’un eldorado.