Dans cette partie de l’île, les nombreuses rivières et chutes d’eau nous rappellent encore l’existence de la fôret tropicale avec ses sentiers sauvages que les Indiens caraïbes avaient déjà surnommés la Guadeloupe “l’île aux belles eaux”. Les amoureux des marches pédestres ou de la randonnée se régaleront et emprunteront ses multiples balades qui sillonnent la région.
En plein cœur de la fôret tropicale, la route des Deux mamelles qui traverse le nord de la Basse-Terre est l’une des plus belles réalisations du Parc National de la Guadeloupe.
Inaugurée en 1967, elle permet en reliant Petit-Bourg à Pointe-Noire de découvrir cette exubérance végétale qu’elle met à la portée de tous.
Des sentiers balisés ont été aménagés afin de pénétrer dans la plus grande forêt primaire des Petites Antilles. Vous visiterez la Maison de la forêt, le mobilier d’information extérieur a été conçu dans le respect de l’identité visuelle des Parcs nationaux.
Une halte à la cascade aux Ecrevisses s’impose : elle accueille plus de 400 000 visiteurs par an, la chute n’est pas très spectaculaire ni très haute mais l’importance de son débit incite à s’y arrêter pour un bain. La route entre Deshaies petit village de pêcheurs en bordure de la Mer Caraîbe et le Lamentin, gros mammifère vivant autrefois sur cette côte qui a laissé son nom à cette commune de presque 15 000 habitants.
Chaque localité possède une spécificité, une histoire : Pointe-Noire avec sa Maison du Bois vous fera découvrir les métiers du bois dans un nouvel espace culturel, Sainte-Rose, commune balayés par les vents, adossée à la montagne a vite abandonné le coton et le tabac au profit de celle de la canne qui fait de ce territoire une région de sucre et de rhum.
Le Lamentin, situé entre le Grand Cul-de-sac marin et l’embouchure de la Grande Rivière de Goyave, peut se targuer d’être une petite capitale culturelle