Goyave, la commune
- Superficie : 5 830 Ha
- Population : 5 060 habitants
- Office du tourisme : 0590
C’est sous le nom de Sainte-Anne de la Petite Rivière à Goyaves qu’est fondée officiellement la paroisse en 1684, ainsi placée sous la protection de Sainte-Anne. L’abondance des goyaviers présents le long d’une des principales rivières de la région donne la seconde partie du nom. Les terres cultivables ont été occupées dès le début de la colonisation, la culture de la canne à sucre s’impose rapidement et fait la richesse de ce bourg à vocation agricole, construit en bordure de mer sur des terres marécageuses. La forêt humide abrite des sites exceptionnels comme les chûtes de Moreau. Goyave, terre de labeur qui en 1780 compte 10 habitations sucreries est l’une des communes les plus touchées par la Révolution française: exécution sur la place publique d’un esclave de l’habitation La Rose, à l’origine d’un complot avorté, mise sous séquestre des exploitations déclarées propriétés nationales, fuite des planteurs.
En 1802, lors de la révolte noire pour le maintien des libertés, le bourg et l’église sont incendiés. Amoindrie, Goyave passe sous la dépendance administrative et religieuse de Petit-Bourg jusqu’en 1827 date à laquelle le baron des Rotours signe l’acte de séparation.
En 1847, Jean Baptiste Jammes, médecin, originaire d’Orthez, grand-père du célèbre poète Francis Jammes en est le maire. Décédé en 1857, il est inhumé sur l’habitation Champ-d’Asile.
Il ne reste aujourd’hui que peu de vestiges de ce passé cannier remplacé progressivement par la culture de la banane et l’aquaculture.