Les distilleries de Guadeloupe
La distillation
Les techniques de distillation sont employées dès le 4 ème millénaire avant J.C en Mésopotamie. Dire que le procédé est vieux comme le monde, il n’y aurait qu’un pas !!!
Il était surtout destiné à la fabrication des parfums…..
En occident, la distillation du vin est attestée vers 670 mais il est beaucoup plus ancien en Asie centrale et en Chine.
A mesure que l’alchimie se constitue en science avec la chimie, les alambics et les cornues font leurs apparitions, il en découle la fabrication du whisky et du cognac.
Aux Antilles françaises, un homme de génie, originaire des Charentes maritimes, le Père Labat, très observateur, eu l’idée d’importer un alambic pour adapter le principe de la distillation au jus de la canne à sucre. Les distilleries agricoles prenaient vies aux Antilles et avec elles LE RHUM.
Il faut dire qu’à cette époque, on avait fortement encouragé l’acclimatation de la canne à sucre comme d’ailleurs au Brésil et au Mexique.
Le sucre, étant une denrée très recherchée et peu coûteuse à l’exploitation (grâce à la main d’œuvre noire) apportait une fortune facile aux propriétaires terriens.
Avant la Seconde Guerre mondiale, plus d’une cinquantaine de distilleries agricoles fumaient encore en Guadeloupe, aujourd’hui, il n’en reste que neuf, quatre en Basse-Terre, une en Grande-Terre au Moule et trois à Marie-Galante. Elles ont toutes la particularité d’être des entreprises familiales.
Agricole ou industriel, blanc ou de paille, léger ou grand arôme, jeune ou vieux, le rhum, a lui seul, reflète la personnalité de l’île.