Terre-de-Haut, Une mer prédominante
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Le Fort Napoléon
Propriété du Conseil Général de la Guadeloupe, sa gestion a été confiée à une association.Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 décembre 1997. Il fut bâti au sommet du morne Mire, à l'emplacement du premier fort appelé “Fort Louis”, qui fut détruit en 1809 par les Anglais. Cette magnifique forteresse militaire est restée intacte. Achevé en 1867, le fort doit son nom à Napoléon III.
Aujourd'hui transformé en petit musée sur l'histoire des Saintes et son environnement culturel, sa visite est très intéressante, tout autant que le chemin de ronde, d'où on surplombe la quasi-totalité de l'île, au milieu d'un jardin botanique dédié aux plantes grasses auxquelles se mêlent de nombreux iguanes.
La vue à 360° est imprenable sur la Guadeloupe, la Dominique et Marie-Galante.
Eglise Notre-Dame de l'Assomption
Située à la Rue Jean Calot à Terre-de-Haut, elle constitue l'église paroissiale de l'île et est rattachée au diocèse de Guadeloupe. Elle est inscrite au patrimoine historique national par arrêté ministériel du 31 décembre 1979.
Quatre cloches composent le clocher : la première est une cloche datée du 10 avril 1820 qui provient des fonderies de VILLAIN, fondeur au Havre. La deuxième est une cloche à vis offerte par Monsieur LASSERRE, sous commissaire de la Marie Maria Victoria, fondue par Astier à Nantes en 1884. La troisième cloche a été fondu pour la paroisse sous mandat de Monsieur Charles FOY, Maire de Terre-de-Haut et de Monsieur RUFFIN, Curé de la paroisse. Elle a été fondue par Ferdinand Farnier, à Robecourt (Vosges) et baptisée Maria Antonia. La quatrième et dernière cloche a été installée le 23 avril 2006 et baptisée par Monseigneur CABO, évêque de Guadeloupe. Elle a été offerte par la municipalité à l'issue de la reconstruction du clocher détruit par le séisme des Saintes le 21 novembre 2004.
Plage de Pompierre
Elle se découvre également à pied, il vous suffit de marcher pas plus d’un quart d’heure pour la rejoinder. Elle est la plus belle mais aussi la plus fréquentée de l’île. Le chemin qui vous y mène permet d’observer ces petits mornes désertiques sur lesquels on peut voir des iguanas, sorte de grands lizards à la peau écailleuse. N’ayez pas peur, elles sont inoffensives. Bordée de raisiniers bord-de-mer, cette grande plage mérite le detour. Sur la partie gauche de la plage commence la Trace des Crêtes, une balade d’une heure environ, assez facile mais de toute beauté.
Le tourment d'amour
Cette petite tartelette composée d'une pâte brisée, de la confiture (à la noix de coco pour l'original) le tout recouvert d'une génoise. Ce petit gâteau est très répandu dans l'archipel où les marchandes se pressent dès l'arrivée sur l'appontement pour les vendre aux visiteurs. Chaque année pour la fête patronale un concours du plus bon et gros tourment d'amour est organisé dans le folklore et la tradition du territoire. On les trouve maintenant à base de confiture d'autres fruits tropicaux, banane, goyave, fruit de la passion, ananas.
L'artisanat est encore très présent aux îles des Saintes, qui produisent encore des objets typiques : La saintoise, une embarcation de pêche qui s'est répandue dans toutes les petites Antilles pour sa fiabilité et sa manœuvrabilité. Elle est l'œuvre des anciens charpentiers de marine de l'île qui l'ont même modernisée en la motorisant. Sa forme traditionnelle est à voile et en bois et est utilisée lors de régates dans la baie. La Guadeloupe a repris cette tradition saintoise, et a redonné vis au nautisme local en créant une régate annuelle qui a lieu au mois de juillet, le TGVT (Tour de la Guadeloupe à la Voile Traditionnelle). La saintoise est réalisée dans des chantiers qui reçoivent des commandes des îles de la Caraïbe (chantier Alain Foy, chantier Pineau, etc.)